/fdata%2F1431848%2Favatar-blog-1018808095-tmpphp8mvri9.jpg){kind=avatar}
Villecresnes 2 – 4 Lions de Ménilmontant
Présents : Djino, Romain, Valentin, Laurent, Antoine, Bruno, P-E, Charles, Raphaël, Quentin, Paul
Buteurs : Quentin (2), P-E, Paul
Passeurs : P-E, Charles
Les Lions seront passés par tous les états ce soir-là, mais au mental, mental qui avait fait défaut il y a deux semaines face aux Lozériens (cinglante défaite 0-4), ils sont allés chercher un 5ème succès en championnat cette saison qui les place virtuellement en position de champion d’automne* !
Le succès a effectivement mis du temps à se dessiner. D’une part, les Lions, seulement onze au coup d’envoi, se sont retrouvés à dix toute la seconde période, suite à la sortie sur blessure de Quentin. D’autre part, ils ont buté sur un grand gardien villecresnois, car même si quatre tirs sont bien allés au fond des filets, les occasions ont été nombreuses du côté léonin.
La première mi-temps a pourtant parfaitement commencé pour les Lions. Dès la troisième minute de jeu, P-E, dans son habituelle position de meneur de jeu, lance Quentin en profondeur côté droit. D’un crochet, il élimine le dernier défenseur pour se repositionner sur le pied gauche puis enroule sa frappe pour laisser le portier pantois. 1-0. Le club du XXème entre ainsi de plain pied dans sa partie. Et cela continue de plus belle. La formation adoptée est résolument offensive, un 4-4-2 avec une nouveauté, la présence de Paul aux avant-postes. Avec la vitesse de Charles et Raphaël sur les côtés, les attaques arrivent de tous les côtés et font souffrir la défense locale. Derrière, il est indéniable que la défense s’est remobilisée suite à l’affront subi deux semaines auparavant. Dans ces conditions-là, tout se passe forcément bien, d’autant que la défense adverse est un peu lâche. Laurent trouve Charles démarqué côté gauche. Sans contrôle, du droit, celui-ci fait une offrande à Quentin, parti plein axe à la limite du hors jeu. Il ne lui reste plus qu’à fixer le portier d’une classique frappe croisée du droit, s’offrant alors son quatrième doublé de la saison. 2-0. Le score en restera là jusqu’à la mi-temps, sans que les locaux ne se montrent extrêmement dangereux, Djino étant toujours vigilant sur sa ligne.
La seconde mi-temps s’annonce plus compliquée, à dix contre onze. Avec un attaquant en moins, les adversaires relancent plus facilement et pressent de plus en plus. Les bleus résistent, et font même mieux que ça, en se projetant souvent vers l’avant. Mais le gardien villecresnois, sans doute touché dans son amour propre par ces deux buts encaissés lors du premier acte, en a décidé autrement et montre un tout autre visage. Charles et Paul ont beau ajuster leurs tirs, ceux-ci sont systématiquement stoppés. Le but de la délivrance n’arrive toujours pas et les locaux gagnent du champ. Les Lions finissent alors par craquer une première fois, sur un centre-tir un peu heureux de l’avant-centre, Djino ne pouvant rien faire, le ballon lui étant masqué par la défense. 1-2. Dans leur euphorie, Villecresnes parvient même à égaliser. 2-2. La tension est à son comble car il reste alors vingt grosses minutes de jeu et les esprits ont déjà commencé à bien s’échauffer. L’arbitre est très, trop souvent sollicité et commence lui aussi à hausser le ton. Les contacts se font plus rudes. Dans cette ambiance autant électrique qu’étouffante, la prochaine équipe à marquer aura incontestablement un avantage psychologique considérable, et sans doute la victoire au bout des doigts. Et sur un coup du destin, la roue tourne en faveur des Lions. Sur une perforation de Paul et Raphaël dans la surface, un joueur adverse se saisit du ballon de la main, croyant avoir entendu un coup de sifflet. Il n’en est rien et l’arbitre se voit naturellement contraint de concéder un généreux penalty. P-E prend ses responsabilités et ne se laisse pas intimider par le portier de Villecresnes. Il place tranquillement le cuir côté gauche dans le petit filet. 3-2. C’est alors que les locaux commencent à sortir de leur match, vitupérant de plus belle sur l’arbitre. Les joueurs de Ménilmontant, plus concentrés et soudés que jamais, en profitent pour continuer à pousser, à l’instar des grandes montées de Laurent côté droit, pour apporter le surnombre en attaque. La délivrance arrive peu de temps après. Paul, malheureux plusieurs fois en face-à-face avec le gardien du 94 –décidément bien en forme, malgré trois buts à son passif–, finit par se faire justice lui-même. Parti côté gauche, sa frappe est contrée et s’envole vers les buts. Mais il a poursuivi sa course et s’élève plus haut que le gardien pour mettre un coup de tête rageur qui finit au fond des buts. 4-2. Le destin de ce match est scellé. Il reste une dizaine de minutes à disputer mais le score ne saurait changer, surtout après que l’arbitre a expulsé un milieu de terrain adverse. Malgré les provocations et une ambiance toujours plus dégradée, tant sur le terrain que sur ses bords, les marines tiennent bon jusqu’au bout.
Au forceps et dans l’adversité, les Lions se sont fait violence pour aller chercher ce match. Ils ont su rebondir mentalement après la descente aux enfers, et finissent l’année sur une bonne note. Un succès par ailleurs mérité, compte-tenu de la physionomie du match. Le titre de champion d’automne est anecdotique, car la route est encore longue, mais les motifs de satisfaction par rapport à ce début de saison sont nombreux. Pourvu que cela dure.
Quentin
* Suite au match nul de Joinville lors de la 9ème journée, ceux-ci comptent 28 points (6 victoires, 1 nul et 2 défaites). A la faveur d’une hypothétique victoire sur Tadeo lors du match reporté au 5 janvier, comptant pour la phase des matches aller, les Lions seraient premiers du classement avec le même nombre de points que Joinville mais une différence de buts au moins égale. Ce qui signifie qu’il est impératif de battre Tadeo le 5 janvier. Alors, ne ratons pas notre rentrée footballistique !
